Google News et la presse, une histoire qui commence à se faire longue, et qui n’est pas prête de se terminer puisque le gouvernement français a décidé, suite à la visite d’Eric Schmidt à l’Élysée, d’imposer le fait que les deux parties trouvent un terrain d’entente dans les deux mois qui viennent, sans quoi une loi sera faite. Et cet accord risque bien de ne pas arriver de sitôt, étant donné que la presse française reste sur ses positions… tout comme Google.
Alors histoire que tout le monde comprenne bien, rappelons les faits : la presse française souhaite taxer Google parce que ce dernier l’aide. En effet, le service mis en cause est Google News, un service affichant les derniers titres de certains sites ou blogs, comme ceux de la presse. Ces titres sont accompagnés d’un court extrait et, si l’utilisateur de Google News souhaite en apprendre plus, il n’a qu’à cliquer sur le lien pointant vers l’article en question.
Autrement dit, Google rapporte du trafic aux sites inscrits sur Google News, et pas qu’un peu. Et au final, le contenu affiché sur le service n’est pas hébergé sur les serveurs du géant de la recherche et c’est pourquoi Eric Schmidt a déclaré qu’il était hors de question pour Google de payer pour ces contenus.
Nous avons donc d’un côté Google qui refuse de payer et de l’autre, la presse française, soutenue par le gouvernement, qui restera presque à coup sûr sur ses positions. La situation ne risque donc pas de s’améliorer, surtout qu’Eric Schmidt a carrément conseillé à la presse d’imiter les brésiliens qui, eux, ont tout simplement demandé au géant de retirer les liens vers leurs articles. Et finalement, si aucun accord n’est trouvé, ce sera sûrement ce qui arrivera, que la presse le veuille ou non.
Un commentaire
[…] les journaux et magazines papiers rapportaient moins qu’avant… Et l’affaire de la presse s’attaquant à Google News n’est qu’un exemple de cette non […]
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