C’est possible, comme l’ont montré les scientifiques qui ont découvert la méthode. Le principe est assez simple et consiste à placer un petit dispositif sur le dos de l’insecte, en l’équipant d’un récepteur qui permettra de le contrôler à distance via une simple télécommande. Ce dispositif n’est pas monté n’importe comment, évidemment, et on peut y trouver des électrodes à implanter à des endroits bien précis de la bestiole : ses antennes et ses cerques, des appendices situés à l’extrémité de l’abdomen.

Le cafard utilise ses cerques pour se déplacer : ce sont ces appendices qui vont lui permettre de sentir les déplacements d’air et ainsi de détecter d’éventuels prédateurs (ou pieds) en vue de s’enfuir, et donc d’avancer. Ainsi, les électrodes placées sur les cerques permettent d’ordonner à l’insecte d’avancer. Quant à diriger ses mouvements, ce sont les électrodes sur ses antennes qui s’en chargent en agissant comme les rênes pour un cheval. Cette méthode de contrôle n’en est pas qu’à la théorie puisque cette vidéo nous montre le dispositif en action… Attention à ceux qui ont peur des bestioles.

Alors, maintenant, comme toute invention, on se pose la question de l’utilité : à quoi sert ce truc ? Aussi dégoûtant et surprenant que ça puisse paraître, ce type d’insectes pourrait bien un jour vous sauver la vie. En effet, les scientifiques ayant travaillé sur ce projet l’ont fait dans l’optique de l’utiliser à des fins humanitaires et les cafards pourront ainsi être guidés à travers les décombres provoqués par un séisme dans le but de rechercher des victimes. Dans une optique un peu moins sympathique, on peut aussi imaginer un nouveau genre d’espionnage…

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