Depuis ses débuts en 2007, le HTML5 a fait couler beaucoup d’encre et a enthousiasmé les développeurs du monde entier. Avec ses fonctionnalités avancées bien pratiques, il devient de plus en plus incontournable et presque tous les éditeurs (si ce n’est pas la totalité) ont d’ores et déjà commencé à l’implémenter dans leurs navigateurs alors qu’il n’est encore qu’au statut de brouillon. Si cette adoption massive et rapide est positive dans le sens où on trouvera bientôt dans nos statistiques bien peu de navigateurs non compatibles, elle a aussi un revers…

Car depuis quelques années, on peut constater que les différentes versions des navigateurs sortent de plus en plus rapidement, en intégrant toujours plus de nouveautés. Si ce type de comportement est bénéfique pour les standards déjà présents, il peut aussi représenter une sorte de danger car si les standards n’existent pas, les différents navigateurs se verront implémentés des outils non communs. Le risque est simple : les éditeurs qui n’auront pas pensé en premier à ces nouvelles fonctionnalités l’intégreront à leur tour… mais à leur sauce et on se retrouvera avec des fonctions différentes selon le navigateur qui, au final, serviront à la même chose.

Pour contrer ce phénomène, le W3C a décidé lui aussi d’accélérer les choses et de standardiser le HTML5 au plus vite. Enfin, pas trop vite quand même puisqu’il faudra attendre 2014 pour voir la version finale du document décrivant ce langage. Il pourra ainsi servir officiellement de référence aux développeurs qui seront à ce moment-là peut-être plus intéressés par HTML 5.1 qui pointera le bout de son nez avec une recommandation début 2016.

Source (Via)