On a tous déjà croisé des CAPTCHAs, ces champs à remplir lorsque l’on s’inscrit sur un site ou que l’on veut envoyer un message par formulaire par exemple. Un CAPTCHA sert à différencier les humains des robots : en théorie, un robot ne devrait pas être en mesure de valider un formulaire contenant un CAPTCHA car il ne saura pas lire le mot déformé à recopier ou il ne saura pas répondre à une question comme « combien font deux plus deux ».

En théorie seulement, car les robots, comme toute technologie, évoluent de jour en jour et certains arrivent à déchiffrer quelques images et donc à remplir les CAPTCHAs… C’est pourquoi un groupe suédois, les Civil Rights Defenders (les défenseurs des droits civils), a développé un nouvel outil, une nouvelle sorte de CAPTCHA : le Civil Rights Captcha, qui a la particularité d’utiliser les sentiments humains !

En fait, le principe est assez simple à comprendre. Dans les faits, il faudra toujours recopier un mot déformé sur une image. Seulement, il ne s’agira pas de recopier tous les mots contenus dans l’image : nous devrons choisir dans une liste de mots. Pour cela, une question vous sera posée et vous aurez à recopier la bonne réponse.

Et si les robots ne pourront pas (pour l’instant) le faire à votre place, c’est bien parce que ces questions vous obligent à ressentir des choses qu’un être artificiel ne peut pas concevoir. L’exemple montré ci-dessus vous demande ainsi ce que vous ressentez quand vous apprenez que le vice-ministre de la défense d’Albanie pense que les homosexuels doivent être battus avec un bâton, une réponse qui paraît évidente pour nous mais qui est loin de l’être pour un programme ! Remarquez un autre avantage : ça éloigne les psychopathes, racistes ou autres…

Si vous souhaitez intégrer ce tout nouveau CAPTCHA, l’API est disponible gratuitement.

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